Dans le même train, autre reflet sur la vitre, d'une lectrice plongée dans un roman, indifférente au paysage, dont le défilement se superpose à sont profil immobile.
vivement la nuit
Si ce blog présente quelques uns de mes travaux d'artiste, il est surtout destiné à rassembler pèle-mèle des images
du quotidien, des références aux artistes qui m'inspirent, des rencontres...
Un peu comme un grand tiroir vituel où je rangerais des bribes du monde, pour avoir le plaisir, de temps en temps,
de m'y replonger et de m'étonner de retrouver des images oubliées, des sensations...
On oublie parfois si vite !
Pour les faire partager, aussi, aux quelques visiteurs qui peuvent parfois s'y égarer...
Dans le même train, autre reflet sur la vitre, d'une lectrice plongée dans un roman, indifférente au paysage, dont le défilement se superpose à sont profil immobile.
Petite escapade en train, mise à profit pour faire des images.
Le hasard a voulu qu'après avoir passé un moment dans le demi-sommeil délicieux que bercent les trains, je me sois réveillée pour admirer les nuages, amoncelés en couches épaisses au-dessus de la campagne. Certains s'éfilochaient si bas sous la ouate de gros cumulus blancs, gris, ou presque noirs, qu'on aurait cru pouvoir les toucher.
Le temps que je prenne mon appareil photo,
les talus bordant la voie les avaient fait disparaître.
Mais en me penchant un peu, j'ai découvert que derrière moi
un dormeur continuait, lui, à rêver.
Son reflet dans la vitre s'effaçait et revenait au fil du payage traversé.
Je lui ai volé de nombreuses images, absorbée par ses apparitions,
jusqu'à l'arrivée en gare.
Je le remercie de loin, d'avoir participé bien involontairement à cette série,
dont je vais essayer de tirer parti d'une façon ou d'une autre...
En rentrant hier soir par la campagne,le ciel enfin dégagé...
Intérieur, espaces intermédiaires...
ou inachevés...
Le Palais est bien gardé !
Ballet de balais jusque dans les oeuvres !
Ce qui frappe d'abord, c'est l'immensité des espace, des volumes.
L'omniprésence des colonnes, qui ont remplacé les cloisons.
Immense labyrinthe où l'on se perd et qui, pour la première visite,
prend le pas sur les oeuvres, tellement l'impact physique du lieu est fort.