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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 11:08

Hier, vernissage de mon exposition à La Nacelle.

 

Contairement à ce que je pensais, pas trop de trac, sans doute parce que j'ai finalement pu faire l'accrochage comme je le voulais, sans problèmes, avec quand même des ajouts de détails jusqu'à la dernière minute !

 

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:05

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Dans un mois, l'exposition que je prépare pour le foyer du théâtre de la Nacelle aura juste commencé.

 

Encore un mois de travail, donc.

Après avoir été surtout occupée par le tri des images, la mise au clair dans mon esprit de la scénographie, de la logique de la sélection et de l'accrochage, pour que ce ne soient pas des travaux mis bout à bout, mais un ensemble qui fasse sens, je commence à faire de nouveaux dessins.

 

Et puis il va falloir que je commence sérieusement à me mettre à écrire les textes, qui seront plastifiés et accrochés, comme des étiquettes, à saisir pour les lire.

 

Je crois que lorsque ce sera terminé, ce travail sur un projet me manquera. J'ai souvent du mal à travailler sans but précis. Heureusement, il y aura très vite à réfléchir à l'expo d'Auvers avec la Corne !

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 12:05

 

 Juste envie de dormir » 19 et 20 novembre 2011, Courdimanche.

 

Cette idée de dormir pendant 24 heures est venue de l’intitulé même de l’exposition « les 24h de l’art » à Courdimanche.

Audrey Bastard l’a accueille avec enthousiasme et elle est devenue notre projet commun. Nous avons  préparé minutieusement notre long sommeil dans une structure précaire, qui puisse accueillir d’autres dormeurs tout au long de la manifestation, comme une performance artistique qui pourrait s’inscrire dans ce que Nicolas Bourriaud appelle « l’esthétique relationnelle », c'est-à-dire une œuvre participative, sans rapport marchand, qui soit un geste artistique destiné à faire réfléchir sur notre relation aux autres.

Fortes de ces idées conceptuelles, nous avons été un peu surprises en arrivant sur le lieu de la manifestation et constatant qu’il s’agissait plus d’art urbain, dans un esprit alternatif, avec une touche d’artisanat populaire, des animations, des concerts… que d’art contemporain, comme nous le pensions d’après l’appel à candidature.

Nous avons été accueillies très chaleureusement, par une équipe d’organisateurs aux petits soins pour les participants. Ca commençait bien malgré tout !

Nous avons monté notre « cabane de sommeil », qui elle, par son aspect bricolé, entrait tout à fait en résonance avec le reste de la manifestation. Modestement et très humblement, la mise en scène de cette performance pouvait aussi faire penser aux sans-abri ou aux campements des « indignés » qui manifestent actuellement.

Nous nous sommes installées vers 16h pour commencer ces 24 heures de sommeil.

 

Dès les premières minutes, allongée confortablement dans mes couvertures polaires, au fond de la tente, dans la pénombre, j’ai ressenti une douce torpeur m’envahir. Je n’avais pas vraiment sommeil, mais j’étais bien, détendue, comme dans un cocon au milieu de l’agitation, et surtout du bruit, qui semblait décuplé du fait sans doute de notre propre silence.

Je me suis mise à somnoler, attentive cependant aux mouvements du public autour de nous, curieuse de savoir si certains viendraient se coucher.

Et puis les enfants sont arrivés ! Des ateliers étaient organisés, pendant deux heures, juste contre notre tente. Ils ont eu beaucoup de succès et les nombreux enfants ont commencé à bousculer la structure, tirer les tissus… plus question de dormir ! Un sentiment d’agacement a même commencé à m’envahir. Alors que je signalais qu’il fallait faire attention à ne pas tout démolir, j’ai entendu un enfant répliquer : « Mais ce n’est pas un endroit fait pour dormir ! »

Personne ne semblait vouloir nous rejoindre, mais les visiteurs étaient nombreux à regarder à l’intérieur de la tente. Certains baissaient la voix en nous voyant : « Chut, elles dorment ». Un enfant a dit que nous étions dans une « cabane à dodo », un autre a demandé : « mais pourquoi ils ne dorment pas chez eux ? ». Le bruit incessant des enfants et de la musique devenant gênant,  je me suis mise à douter de la pertinence de notre expérience. Des enfants (encore eux !) sont entrés plus pour se rouler sur les matelas et chahuter que pour dormir.

J’ai pensé : « Mais que sommes-nous venues faire là ! Ces 24h vont être une torture : les 24h les plus longues de notre vie ! Ca n’intéresse personne, c’est raté ! Nous avons l’air malignes avec nos idées conceptuelles, avec notre envie de brandir de l’art contemporain sous le nez de gens qui ont plus envie de faire la fête, de voir des choses décoratives qu’ils pourront éventuellement ramener chez eux, que de vivre quelques minutes d’une expérience pas vraiment spectaculaire, sans intérêt ! »

Et puis les enfants ont fini leurs ateliers, le calme est revenu, la pénombre s’est faite encore plus grande car du théâtre allait se jouer sur la scène toute proche. Je me suis raccrochée à notre idée de départ : vivre ces 24h dans l’immobilité, l’inaction, faire réfléchir sur l’aspect subversif de cette démarche, à l’encontre de ce que l’on nous demande habituellement : être performant, travailler plus, produire, consommer etc.

Mon ami Chris est venu se coucher et même si je ne l’ai salué que d’un petit signe, je lui ai été très reconnaissante d’être avec nous pendant le temps nécessaire pour lui de vivre un peu cette expérience. J’ai aperçu Agata et son fils, puis Handska est venue avec ses deux enfants faire une petite tentative de sommeil, mais les enfants (ces trublions décidément, que nous n’avions pas vraiment prévus dans notre projet initial !) étaient trop curieux de voir tout ce qui se passait pour avoir envie de dormir.

Pendant la pièce de théâtre, rester couchée dans cet abri confortable est redevenu agréable. J’étais comme bercée par les mots et les sons, comme dans un rêve.

La pièce terminée, des musiciens sont venus sur scène. Même si la fatigue commençait à se faire sentir, le vrai sommeil ne semblait pas possible.

A plusieurs reprises, un étrange personnage est venu s’étendre. Un peu inquiétant, avec son sweat à capuche blanc, une hache double (en plastique ?) au bout d’un grand manche en main, et surtout un masque effrayant de mâchoire déchiquetée lui cachant le bas du visage. Il parlait peu, et de façon pas très compréhensible, mais aucune agressivité d’émanait malgré tout de lui.

 

Notre projet étant basé aussi sur la confiance, sur l’abandon qui accompagne le sommeil, en le mettant en forme, nous n’avons à aucun moment pensé que cette expérience pouvait comporter des risques, physiques ou autres, pour nous. Même si certaines personnes en ont évoqué la possibilité, si d’autre nous ont dit que les gens allaient peut-être nous chatouiller, chercher à nous importuner, allaient peut-être voir dans notre expérience une connotation sexuelle, rien de tel ne s’est produit.

Un DJ a mis la musique si fort que je ressentais les vibrations des basses dans tout le corps.

J’ai recommencé à penser que je n’arriverais jamais à dormir, que j’allais vivre un enfer. La fatigue étant mauvaise conseillère, une idée bizarre m’a traversé l’esprit : la veille, une crevaison et des difficulté pour changer mon pneu avaient failli compromettre ma participation. Peut-être aurait-il mieux valu que je suive ce signe et ne vienne pas ?

Et puis la nuit avançant, le sommeil est quand même venu par bribes. Il n’y avait plus de musique dans notre salle, mais d’autres DJ animaient la nuit au sous-sol. Les fêtards allaient et venaient, ouvrant sans cesse la porte qui nous protégeait un peu du son montant par la cage d’escalier. C’était le « supplice de la porte » : ouverte et me mettant les nerfs à vif, fermée et me laissant un peu de répit, mais jamais bien longtemps.

Une exposante s’est installée pour la nuit. D’autres sont juste venus se reposer quelques heures, sans que je sois toujours consciente des va et viens.

Après un moment de sommeil profond, j’ai constaté qu’un dormeur qui n’avait pas trouvé d’autre place était venu s’intercaler entre mon matelas et celui de ma voisine. Avec Cyril, nous avons dormi, somnolé, nous nous sommes réveillés par intermittence ensemble, en ayant à plusieurs reprises des fous rires avec Audrey. La confiance, la tranquillité, le respect étaient là, comme nous l’avions imaginé.

Dans la nuit, sirène intempestive de l’alarme incendie !

Les organisateurs courent pour la faire cesser et on nous dit qu’il n’est pas nécessaire de se lever, fausse alerte.

 

Le dimanche matin, le ballet des visiteurs a repris. Nono, une organisatrice, attentive et gentille, nous a apporté du café, puis est venue se coucher quelques minutes (elle n’avait pas dormi de la nuit). Elle nous a remerciées de ce moment de sommeil, salutaire pour elle. Dominique et Sabrina sont passées nous dire bonjour. Nous avons eu aussi la visite de Berny, un exposant rencontré avant de commencer la performance, drôle et sympathique.

J’ai été amusée d’entendre presque tous les organisateurs se demander s’ils avaient pu dormir.

En ce dimanche matin, la question du sommeil était vraiment une de leurs premières préoccupations.

Je n’étais finalement plus si fatiguée, simplement contente d’être là, un peu moins soucieuse de ne pas bouger de la tente (le plus gros de notre contrat ayant été rempli).

J’avais l’étrange sensation que le temps s’était dilaté ou contracté au fil de ces heures de sommeil et de veille. Ce qui m’avait semblé interminable, me paraissait à présent avoir passé comme un éclair. J’étais dans une douce torpeur, j’avais presque envie que la manifestation dure plus longtemps.

Kim est venue avec un ami professeur d’arts plastiques et nous avons eu un très bon retour de leur part, très enthousiaste. Le prof, qui avait parlé à ses élèves des bed-in de John Lennon et Yoko Ono, va leur expliquer notre performance et nous aurons peut-être quelques messages de leur part sur notre blog.

Nous avons constaté que presque toutes les cartes postales que nous avions faites étaient parties.

Contrairement à ce que je craignais, les besoins naturels que nous avions à gérer ne sont pas venus perturber notre volonté de rester étendues le plus possible. J’avais prévu quelques provisions et j’ai pu réduire au minimum mes déplacements aux toilettes.

A 15h30, une élève d’Audrey est venue avec son mari et une amie, trop tard pour dormir avec nous comme prévu, mais nous offrant gentiment de nous aider à remballer. Encore un geste de sympathie et de partage !

 

Malgré les moments de doute, la fatigue, le bruit, le malentendu de départ, notre performance a été très enrichissante.

Peut-être même à-t-elle été plus intéressante finalement dans ce cadre, où elle était plus décalée que dans une vraie manifestation d’art contemporain. Elle s’est inscrite dans un lieu vivant, là où l’on ne l’attendait pas (elle a failli ne pas être retenue par le jury), mais collant en définitive assez bien avec l’esprit alternatif de l’organisation. Elle a aussi répondu à un réel besoin de sommeil de certains, qui n’avaient peut-être rien à faire de l’art, et qui ont participé malgré tout à la réussite de cette performance.

Elle a suscité la curiosité, la sympathie, l’admiration même chez certains.

On nous a remerciées, peut-être critiquées, mais pas ouvertement.

J’ai l’impression d’avoir vécu une parenthèse créative malgré notre volonté d’inaction, comme hors du temps. Même quelques jours après, cette expérience reste fortement ancrée dans mon corps et me laisse une sensation chaleureuse.

Notre but a été atteint : partager des moments d’intimité, de confiance, de respect, faire un geste artistique pour montrer que tout ça est possible.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 10:36

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Notre performance de sommeil s'est très bien passée.

Nous avons été accueillies très chaleureusment par les organisateurs, qui avaient vraiment bien fait les choses.

Nous n'avons malheureusement pas de photos, sauf l'intérieur de la structure, photographié lors du montage d'essai.

 

 

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Audrey et moi avont vraiment vécu des moments forts, de partage, d'intimité, de respect, avec les dormeurs qui sont venus nous rejoindre.

 

Je prépare un texte qui résume cette expérience et que je mettrai en ligne prochainement.

 

 

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:10

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Petite visite de quelques jours à Dijon, où je suis allée visiter les nouveaux locaux du Consortium, lieu d'art contemporain historique de la ville, devenu au fil des années l'un des lieux les plus pointus au niveau national.

C'est à présent, sur 4000 m2, un vrai centre d'art, avec une programmation conséquente et une très belle première exposition.

J'ai eu une étrange impression dans cette instllation de miroirs de Yayoi Kusama, comme une sorte d'oppression que j'ai attribuée à la forme convexe des miroirs entre lesquels ont passe pour la parcourir.

 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:50

 

 

"...Vous avez parfaitement raison, l'art contemporain s'adresse à une élite. A ceci près que rien ni personne ne vous empêche d'en fare partie."


Bernanrd Lamarche Vadel

 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 10:27

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Plus d'informations sur le blog de La Corne du Zèbre.

 

 

link

 


 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 09:13

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:30

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Mon accrochage : 3 aquarelles, 3 pilotis et 5 dessins de la série Vies minuscules

 

 

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Vies minuscules

 

 

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Handska : Corset

 

 

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Handska : Culpabilité

 

 

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Handska : Family

 

 

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Audrey Bastard : L'ascention des icônes

 

 

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Audrey Bastard : Son sous silence

(vidéo et dessin sur papier listing)

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:42

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